Je reviens sur un film que j’avais déjà vu il y a plusieurs mois et que je me suis repassé récemment. Il s’agit de Marley & Moi, un film de David Frankel avec Owen Wilson (John) et Jennifer Aniston (Jenny) dans les rôles principaux. Le film raconte l’histoire de John et Jenny, des jeunes mariés qui viennent s’installer en Floride, où chacun a trouvé un emploi de journaliste dans des journaux différents. Alors que l’idée d’avoir leur premier enfant se profile, John offre un adorable chiot à sa femme, espérant retarder l’échéance. C’est ainsi que Marley entre en piste.
En grandissant, l’animal se révèle aussi craquant que dévastateur et la maison devient vite son terrain de jeu. Le canapé, les livreurs, les poubelles, la dinde traditionnelle et même l’école de dressage ne lui résistent pas. Rien n’échappe à sa voracité, pas même le nouveau collier de Jenny. Au rythme des années et des catastrophes qu’il provoque, Marley voit Jenny et John vivre les hauts et les bas d’une vie de famille, d’une carrière, les changements de maison et surtout, les innombrables défis d’une famille qui s’agrandit. Pour John et Jenny, Marley est définitivement le pire chien du monde. Pourtant, cette tornade d’énergie poilue va leur enseigner la plus grande leçon de leur vie…
J’ai beaucoup apprécié ce film malgré que l’histoire soit plutôt ordinaire. En effet, il ne se passe rien d’extraordinaire pendant tout le film, on découvre simplement l’histoire de ce couple qui, comme tous les autres couples, va traverser des bons et des mauvais moments. Simplement, contrairement à d’autres histoires, il y a un élément en plus dans celle-ci, c’est Marley. Dès le moment où ce dernier va intégrer la maison, la vie de John et Jenny va définitivement changer. Il y aura tantôt des moments assez drôles comme lorsqu’ils tentent de faire dresser Marley et que même la sévère dresseuse ne parvient pas à se faire entendre. Et tantôt des moments plus délicats comme lorsque les premiers enfants arrivent et que Marley ne laisse pas une minute de répit au couple. Au-delà de Marley, l’une des grandes forces du film est d’aborder une multitude de thèmes comme le travail, les rêves, les enfants ou encore la routine qui peut s’installer au fil des années. Toutes ces questions sont évoquées dans le film par l’intermédiaire du couple et c’est assez intéressant de voir comment il gère la situation à chaque fois.
Côté casting, j’ai trouvé la prestation de Jennifer Aniston et Owen Wilson plutôt convaincante dans le sens où leur couple était assez crédible. Effectivement, j’ai ressenti une certaine alchimie entre les deux acteurs lors de leurs différents échanges. Ainsi, malgré toutes les crises qu’ils ont dû subir, on ne pouvait pas vraiment douter de l’amour que John et Jenny se portaient mutuellement. Quant à Marley, il était absolument parfait. Je suis toujours un peu admiratif de voir ce que les animaux sont parfois capables de faire, et qui plus est devant une caméra. C’est quelque chose qui ne doit pas être si simple que ça. Enfin, je terminerai en soulignant la très belle fin du film, je ne m’attendais pas à autant d’émotion et j’avoue avoir eu les larmes aux yeux à certains moments. Qui plus est, le monologue de fin de John est juste exceptionnel car tellement vrai.
En conclusion, Marley & Moi est donc un film doté d’une histoire plutôt banale mais on ne s’ennuie pas pour autant grâce à la présence de Marley. Le chien est partout et rythme littéralement la vie familiale de John et Jenny. Je pense que c’est un film qui devrait plaire à tout le monde, pour autant qu’on aime un minimum les animaux.
Je l’ai terminé il y a peu et je suis assez déçue. C’est sans doute dû au fait que j’ai lu le livre bien avant et qu’il m’avait beaucoup touchée, car on rentrait dans la vie des Grogan et de Marley, dans ses moindres détails. J’ai trouvé le film sur la plus grande partie sans saveur. Je n’ai pas apprécié Jennifer Aniston, ni Eric Dane. Owen Wilson dégage par contre plus de sympathie que le reste des acteurs. Quant au chien, j’avoue que c’est impressionnant ce que peuvent faire les animaux dans les films. Pour en revenir à l’histoire, je n’ai été touchée que quand la vie de Marley touchait à sa fin, là il y avait quelque chose de poignant, tant dans la mise en scène que l’histoire qui prenait de la consistance d’un coup ! Il est vrai que le film aborde multitude de thèmes comme tu le soulignes, et que c’est bien amené mais pense que le chien est un peu trop relégué au second plan et que beaucoup de passages du livres révélateurs de la relation qui lie Marley à ses maîtres ne sont qu’ici à peine évoqués voire pas du tout, ce qui est fort dommage car c’est un peu cette bête le personnage principal de l’oeuvre ^^ Bref, peut-être que si je le revois dans quelques mois, avec plus de recul, le film me paraitra plus captivant mais pour le moment, je l’ai trouvé peu accrocheur pendant une longue partie et très poignant sur la fin.
Le fait que tu aies lu le livre avant explique sans doute en partie ta déception car c’est malheureusement souvent le cas. En effet, rares sont les adaptations qui parviennent à être fidèles au matériau d’origine tout en retranscrivant avec précision l’ambiance qui s’en dégage. En tout cas, j’ai souvent été déçu pour ma part. Donc je comprends tout à fait ton ressenti. Maintenant, si on oublie que c’est une adaptation, je trouve que le film tient bien la route. Personnellement, je m’attendais à une simple comédie et j’ai été touché par l’histoire et les personnages. Mais je reconnais que le traitement est extrêmement léger et anecdotique pendant une bonne partie du film, contrairement au bouquin qui semble plus profond et consistant d’après ce que tu dis. Un choix certainement influencé par la volonté de toucher un large public en se rapprochant des codes classiques de la comédie américaine.
Bref, tout ça pour dire en finalité que je suis vraiment d’accord avec tout ce que tu dis mais si on fait abstraction du livre (ce qui est impossible quand on l’a lu, j’en suis conscient^^), je trouve que le film reste très correct.
Avec le recul, je dois avouer que le film tient bien la route et qu’il reste cohérent tout au long, mettant assez bien le ressenti de John Grogan. C’est un peu le problème avec les adaptations, soit elles sont réussies voire moyennement réussies soit elles ne sont qu’un piètre reflet du bouquin. Ici, on va dire (encore une fois, avec le recul), que c’est une adaptation moyenne, qui ne gagne vraiment en émotions que sur la fin 🙂
Ce film, pourtant doté d’un très bon casting et d’une touchante note d’intention, m’a fait chier de trop de niaiseries… j’ai détesté, tout simplement. Je ne supporte pas qu’on me donne les indications pour sortir les mouchoirs, dans un film de ce genre. C’est tellement téléphoné que c’en est insupportable. Je préfère la subtilité au trop démonstratif et ici, j’ai l’exemple du film que j’exècre. Tout comme le truc similaire aussi pourri avec Richard Gere…
Je n’ai pas trouvé que les émotions étaient trop appuyées personnellement. Et quand bien même elles le seraient, les personnages n’avaient de toute façon pas besoin de ça pour être touchants. Après je suis d’accord que c’est assez téléphoné comme tu dis mais ça reste honnête pour un film de ce genre. En tout cas j’ai bien accroché moi.
je crois que pour ce genre de film, assurément, le prisme personnel de chacun joue énormément. Chez moi cela n’a pas fonctionné. Rien que le plan où on voie Owen Wilson courir avec son chien sur la plage, sous un beau soleil couchant, m’insupporte. Ca fait trop « image d’Epinal » si tu veux…
mais voilà, je suis insensible devant les clichés dans les films de ce genre. Alors que pour le cinéma horrifique, ou d’action, les clichés ne m’ennuient pas trop.
comme quoi… ^^