Interprétations de Films

[Interprétation] Cloud Atlas – Analyse et explications élémentaires

ATTENTION ! Article contenant des spoilers !

Affiche fr cloud atlasIl y a quelques jours, je profitais de ma critique de Cloud Atlas pour vanter les mérites et les qualités d’une des œuvres cinématographiques les plus impressionnantes de ces dernières années. Une œuvre d’ailleurs tellement riche et exigeante qu’il est assez difficile de véritablement l’apprécier à sa juste valeur lors du premier visionnage. C’est pourquoi j’ai eu l’envie aujourd’hui de revenir sur le film et de lui consacrer un article entier. Un article qui aurait pour but de poser les bases de l’histoire et de donner quelques clés d’interprétation de façon à ce que tous ceux qui le désirent puissent le revoir avec un autre regard. Chacun étant libre en finalité d’interpréter le film comme il le souhaite, même si le message qui s’en dégage en définitive est plutôt clair. Bien sûr, pour ceux qui voudraient absolument tout comprendre, l’idéal est encore de lire le roman duquel est adapté le film car cet article ne répondra volontairement pas à toutes les questions.

Pour rappel, Cloud Atlas est l’adaptation cinématographique du roman éponyme de David Mitchell, réalisé par Lana et Andy Wachowski ainsi que Tom Tykwer. L’histoire du film est relativement dense puisque celle-ci est composée de 6 récits s’étendant sur 5 siècles et se situant dans plusieurs espaces-temps. Dans ces différents récits, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement. Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié.

Pour bien comprendre les nombreuses intrigues du film, je pense tout d’abord qu’il est indispensable de parfaitement distinguer les différentes époques de l’histoire ainsi que les personnages importants s’y rapportant. Ce n’est certainement pas le point le plus compliqué mais l’enchevêtrement des récits peut facilement prêter à confusion au début. Une petite précision chronologique semble donc nécessaire pour ne rien perdre des événements et de leur dénouement. Et ainsi pouvoir apprécier le film dès ses premières minutes sans avoir à cogiter pendant des lustres sur le lieu de l’action et l’identité des protagonistes. A noter que les dates indiquées correspondent à celles de l’histoire du livre et diffèrent parfois très légèrement de celles mentionnées dans le film (je me demande bien pourquoi d’ailleurs). Même chose pour le lieu du second récit dans le film qui diffère quelque peu de celui du livre. Néanmoins, rassurez-vous, cela ne change absolument rien à l’histoire globale et à sa compréhension générale.

PacifiqueLe premier récit prend place en 1849 dans les îles Chatham et a pour personnage principal Adam Ewing (Jim Sturgess), un jeune et naïf notaire traversant le Pacifique vers San Francisco. Au cours de son voyage, il fait la connaissance d’Autua (David Gyasi), un esclave à qui il va venir en aide en lui obtenant un poste de matelot sur le voilier qu’il occupe. Un acte bienveillant qui lui sauvera la vie puisque ce même esclave lui viendra à son tour en aide en empêchant la tentative d’empoisonnement du docteur Henry Goose (Tom Hanks) dont il sera victime. Marqué par cet épisode, Adam décidera alors à son arrivée à San Francisco d’abandonner les affaires de son beau-père Haskell Moore (Hugo Weaving), impliqué dans l’esclavage, et de partir rejoindre les abolitionnistes avec sa femme Tilda (Doona Bae).

BelgiqueLe second récit se déroule en 1931 en Belgique (en Écosse dans le film) et a pour héros Robert Frobisher (Ben Whishaw), un jeune musicien anglais homosexuel qui se rend au château de Zedelghem pour proposer ses services à Vyvyan Ayrs (Jim Broadbent), un vieux compositeur invalide. Durant cette période, il compose de son côté « The Cloud Atlas Sextet » qui lui vaudra une vive altercation avec son mentor. En effet, quand celui-ci découvre sa composition, il tente de s’en attribuer tout le mérite et menace Robert de révéler ses penchants sexuels afin de nuire à sa réputation. Robert tire alors sur le compositeur et part se réfugier à l’hôtel le plus proche. Là-bas, il finit son morceau et se suicide d’une balle dans la tête quelques secondes avant l’arrivée de son ami, et amant, Rufus Sixsmith (James d’Arcy).

CalifornieLe troisième récit nous emmène à Buenas Yerbas, en Californie, durant les années 70 et se concentre sur Luisa Rey (Halle Berry), une journaliste d’investigation qui enquête sur l’existence d’un rapport défavorable à la construction d’une centrale nucléaire. Après une fête, elle rencontre par hasard Rufus Sixsmith (l’amant de Frobisher dans le récit précédent), un scientifique âgé qui travaille justement pour la centrale nucléaire mise en cause. Mais avant d’avoir pu aider Luisa, Sixsmith est assassiné dans sa chambre d’hôtel et laisse derrière lui toutes les lettres issues de sa correspondance avec Frobisher. Plus tard, lors d’une visite anodine de la centrale, Luisa fait la connaissance d’Isaac Sachs (Tom Hanks) et Joe Napier (Keith David), deux employés de la compagnie qui vont lui fournir les éléments nécessaires pour tenter de mettre en lumière toute la vérité. Ce qu’elle fera après avoir échappé au tueur Bill Smoke (Hugo Weaving).

Grande-BretagneLe quatrième récit revient en Europe, plus précisément en Grande-Bretagne, et se déroule de nos jours. Le personnage principal est Timothy Cavendish (Jim Broadbent), un vieil éditeur qui, après avoir fui les frères de son gangster de client, est interné dans une maison de retraite à la suite d’une mauvaise blague de son propre frère. Martyrisé par l’effroyable infirmière Noakes (Hugo Weaving), il décide avec quelques autres pensionnaires de monter un plan d’évasion.

CoréeLe cinquième récit se déroule en 2144 en Corée, dans un futur dystopique, et a pour héroïne Sonmi-451 (Doona Bae), un clone « Fractaire » s’entretenant avec un Archiviste (James d’Arcy) juste avant son exécution. Durant cet échange, on découvre son quotidien de serveuse au fast-food Papa Song et ce qui l’a amené, avec l’aide d’Hae-Joo Chang (Jim Sturgess), à briser ses chaînes psychologiques pour devenir le symbole de la rébellion. L’élément déclencheur étant assurément la découverte du destin funeste réservé à ses semblables. Une découverte qui l’amènera à se sacrifier pour le bien de tous.

HawaïEnfin, le sixième et dernier récit prend place en 2321, dans un futur post-apocalyptique, et a pour personnage principal Zachry (Tom Hanks), un membre d’une tribu primitive qui voit arriver sur son île une femme issue d’une civilisation avancée en la personne de Méronyme (Halle Berry). D’abord réticent à l’idée de cohabiter avec elle, Zachry va finalement la guider au sommet de la montagne, vers une station de communication, pour y découvrir un message de Sonmi, la divinité que la tribu de Zachry vénère. A leur retour, ils trouvent le campement ravagé et tous ses membres massacrés par les Kona, une tribu hostile, à l’exception de sa nièce. Il les vengera avant de s’enfuir pour un nouveau monde avec Méronyme. Plus tard, il racontera son histoire à ses petits enfants.

A première vue, ces 6 époques sont donc totalement distinctes l’une de l’autre et les différents personnages ne semblent pas avoir le moindre lien entre eux. Et pourtant, plusieurs éléments les unissent parmi lesquels notamment une tache de naissance en forme de comète que tous les héros portent à différents endroits de leur corps. A la poitrine pour Adam Ewing, dans le bas du dos pour Robert Frobisher, à la clavicule pour Luisa Rey, à la cuisse pour Timothy Cavendish, dans le cou pour Sonmi-451 et enfin à l’arrière de la tête pour Zachry. Ce symbole, et le fait que tous les personnages principaux de chaque récit le portent, n’est évidemment pas sans signification, j’y reviendrai un peu plus tard.

Ensuite, un autre élément fait également la jonction entre les différentes époques, il s’agit du matériau qui informe chaque personnage du parcours de son prédécesseur. Ainsi, le journal de bord écrit par Adam Ewing dans le premier récit est trouvé et lu dans le second récit par Robert Frobisher, dont la correspondance épistolaire avec Rufus Sixsmith est à son tour lue dans le troisième récit par la journaliste Luisa Rey. L’enquête de cette journaliste arrive dans le quatrième récit sous forme de manuscrit dans les mains de l’éditeur Timothy Cavendish, dont les aventures sont découvertes dans le cinquième récit via un film par Sonmi-451, dont le message holographique enfin parvient dans l’ultime récit au sauvage Zachry. Un personnage qui, si on veut aller encore plus loin, transmet lui aussi son aventure aux générations futures par le biais d’une histoire.

Photo cloud atlasEt les liens entre les personnages ne s’arrêtent pas là puisque leur parcours est aussi relativement similaire. En effet, chaque protagoniste est animé par un sentiment de révolte qui le pousse à s’engager dans une une lutte universelle du bien contre le mal.

  • Ainsi, en 1849, Adam Ewing se bat contre l’esclavage qui ronge la société. D’abord en venant en aide à l’esclave Autua qu’il rencontre lors de sa traversée du Pacifique. Et ensuite lorsqu’il décide, une fois revenu à San Francisco, de quitter les affaires familiales de son beau-père Haskell Moore (Hugo Weaving) pour rejoindre les abolitionnistes.
  • En 1931, Robert Frobisher combat le fascisme qui transparaît au travers du personnage de Tadeusz Kesselring (Hugo Weaving), le confrère de Vyvyan Ayrs qui passe à Zedelghem écouter ses nouvelles compositions et qui se montre intolérant envers tout ce qui sort un tant soit peu de la normalité. Frobisher ayant une sexualité différente de la plupart des gens, il se trouve rapidement impliqué au cœur de cette lutte.
  • En 1975, la journaliste Luisa Rey lutte contre le capitalisme symbolisé par la compagnie nucléaire qui tente d’augmenter radicalement son pouvoir et ses bénéfices en passant sous silence certaines informations capitales et en faisant disparaître toutes les personnes voulant rétablir la vérité (Rufus Sixsmith, Isaac Sachs…). Le mal est ici caractérisé par le tueur Bill Smoke (Hugo Weaving) dont Luisa doit se défaire pour pouvoir dévoiler le complot au grand jour.
  • Par la suite, en 2012, le mal dont souffre Timothy Cavendish n’est autre que la privation de libertés que représente la maison de retraite. D’abord content de la rejoindre pour échapper à la réalité, il lutte ensuite contre l’infirmière Noakes (Hugo Weaving) pour retrouver sa liberté.
  • Plus tard, en 2144, dans un univers dystopique où tout n’est qu’illusion et asservissement, Sonmi-451 lutte pour pouvoir être considérée comme les autres et disposer des mêmes droits que quiconque. Avec l’aide d’Hae-Joo Chang, elle s’oppose au système bureaucratique incarné par l’abominable Boardman Mephi (Hugo Weaving) et devient le symbole de la rébellion afin que tout le monde sache le sort funeste qui est secrètement réservé à ses semblables.
  • Enfin, en 2321, dans un futur post-apocalyptique, Zachry ne se bat pas contre un mal, ou pour un idéal, mais mène une lutte intérieure caractérisée par la manifestation du Vieux Georgie (Hugo Weaving), une sorte de conscience maléfique qui symbolise toutes ses faiblesses d’homme en cherchant à les exploiter. Son combat est donc tout autant une lutte pour la liberté qu’une lutte pour la rédemption. Heureusement, il peut compter sur le soutien de Méronyme pour en venir à bout.

Photo bis cloud atlasEnfin, le dernier élément important qui lie les récits et les personnages entre eux n’est autre que le thème de la réincarnation qui fait partie intégrante du film. C’est un point qui n’était pas franchement appuyé dans le bouquin mais le fait de proposer aux acteurs plusieurs rôles différents ne laissent aucun doute sur la volonté des réalisateurs de mettre en lumière ce message. Et force est de constater que c’est plutôt une bonne idée pour insister sur l’évolution des personnages au fil des âges. A commencer par les héros de chaque récit qui disposent tous d’une tache de naissance identique. Mais quelle est la signification de cette tache ? Étant donné que deux personnages contemporains (Luisa Rey et Timothy Cavendish) peuvent posséder simultanément cette marque, il ne s’agit pas vraiment du signe de la réincarnation d’une âme mais plutôt de l’esprit de révolte qui les anime. Effectivement, par le biais des différentes luttes évoquées précédemment, chacun des héros tente de rendre le monde meilleur.

Mais c’est davantage en se concentrant sur le destin réservé aux différents personnages joués par un même acteur que la notion de réincarnation s’impose véritablement. En effet, on peut par exemple constater que certaines âmes restent pratiquement inchangées tout au long de l’histoire. C’est le cas notamment des personnages joués par Jim Sturgess et Doona Bae qui sont amoureux en 1849 sous les traits d’Adam Ewing et Tilda, et qui se retrouvent en 2144 sous les traits d’Hae-Joo Chang et Sonmi-451. Ou encore des nombreux personnages joués par Hugo Weaving qui constituent, quelle que soit l’époque, des personnages hostiles au héros. Alors que d’autres évoluent en fonction des récits. C’est le cas des personnages interprétés par Tom Hanks qui s’améliorent avec les années, allant de l’infâme Henry Goose en 1849 au bienveillant Zachry en 2321, en passant par le brave Isaac Sachs en 1975. Ou encore aux personnages de Hugh Grant qui suivent la courbe inverse puisqu’ils sont plutôt bons au départ et carrément mauvais à la fin. Si cet aspect du film vous intéresse, je vous invite à consulter la chouette infographie, réalisée par le site Cineblend.com, qui décrit la trajectoire des différents personnages tout au long de l’histoire.

Explanation picture cloud atlas charactersEn définitive, vous l’aurez compris, malgré des récits et des personnages qui peuvent sembler tout à fait distincts au départ, les deux sont vraiment liés et ce n’est qu’en les considérant comme formant un tout que l’histoire de Cloud Atlas prend véritablement tout son sens. C’est d’ailleurs certainement pour cette raison que les réalisateurs ont fait le choix d’enchevêtrer les récits et les personnages plutôt que de traiter chaque époque séparément. Car qu’on se le dise, tout est lié ! Alors bien sûr, la narration est pour le moins exigeante, et le montage est extrêmement ambitieux, mais pour quiconque décide de s’investir un minimum dans l’histoire, ce film offre une expérience de visionnage absolument unique en son genre. Le genre d’expérience qu’on ne vit pas toutes les semaines au cinéma. Et rien que pour cela, il mérite largement d’être vu selon moi, de préférence en salle.

J’espère en tout cas que cet article vous aura permis de mieux percevoir les différentes époques de l’histoire ainsi que les différents enjeux liés aux personnages, et vous aura également donné envie, pourquoi pas, de revoir le film avec un autre regard. Je le recommande en tout cas vivement car il s’agit d’un récit tellement riche que plusieurs visionnages sont vraiment nécessaires pour pouvoir apprécier le film comme il se doit. D’autant plus que, je le rappelle, cet article vise surtout à distinguer précisément les différents récits et personnages qui agrémentent le film, ainsi qu’à donner quelques clés d’interprétation pour que chacun puisse rapidement rentrer dans l’histoire. Je ne réponds donc volontairement pas à toutes les questions et beaucoup d’autres mystères sont encore à découvrir. 😉

À propos de Wolvy128

Fondateur et rédacteur du site. Passionné de cinéma depuis mon plus jeune âge, je profite de ce blog pour partager ma passion au quotidien.

Discussion

126 réflexions sur “[Interprétation] Cloud Atlas – Analyse et explications élémentaires

  1. J’ai pris énormément de plaisir à lire cet article et on sent clairement que t’as adoré analyser ce film en profondeur. Tout comme toi, j’ai particulièrement aimé l’idée des réalisateurs de permettre aux acteurs d’avoir des rôles dans chaque ‘sous-histoire’ afin d’appuyer le concept de ‘réincarnation’ présent dans l’histoire (en effet le roman était un peu plus subtil à ce niveau là).

    Publié par Anne-So | mars 28, 2013, 6:44
    • Merci ! Je ne sais pas si mon analyse va vraiment en profondeur mais j’ai en tout cas pris beaucoup de plaisir à décortiquer cette œuvre. J’espère que cet article permettra à certains d’y voir plus clair et ainsi d’apprécier toutes les qualités du film plutôt que de le ranger un peu trop rapidement dans la catégorie des réalisations incompréhensibles et sans intérêt.

      Publié par Wolvy128 | mars 28, 2013, 6:54
    • Merci beaucoup…J’étais perdue dans le film…avec ton explication tout devient clair.

      Publié par guelta | juin 7, 2013, 8:12
  2. Belle idée que cet article, surtout pour moi qui n’ai pas compris grand chose à ce film.
    ça m’a donné envie de le revoir pour essayer de démêler tout ça, même si je continue de penser qu’il n’y a pas vraiment de conclusion et de trajectoire claire pour l’ensemble..

    Je te conseille d’écouter ce podcast, qui va t’intéresser: http://bepod.be/podcasts/24fps-20-cloud-atlas/

    Publié par wildgunslinger | mars 29, 2013, 3:13
  3. Un film que j’ai beaucoup aimé même si j’ai conscience qu’il me dépasse parfois. Son fond me parle en tout cas et sa forme est magnifique. Un film que je reverrais avec grand plaisir 🙂

    Publié par Mr Vladdy | mars 29, 2013, 10:05
    • Totalement d’accord avec toi ! Même si on est parfois dépassé par les événements, on peut tout à fait se laisser porter par le style visuel du film. Puis le fond est tellement riche qu’il peut vraiment parler à tout le monde. Je le reverrais également avec plaisir, vivement la sortie du blu-ray ! 😉

      Publié par Wolvy128 | mars 29, 2013, 11:43
  4. Bravo et surtout merci pour cette analyse qui permet de démêler l’imbroglio du film qui, au premier visionnage, est un sacré morceau à avaler! Je l’ai vu hier soir et je commence tout juste à remettre les choses dans l’ordre… ton article a donné un sacré coup d’accélérateur à ma réflexion! Cloud Atlas est, à n’en pas douter, un chef d’oeuvre narratif, scénaristique, au découpage impressionnant, rendant la mise en scène quasi sensitive, vertigineuse… comme son fond.
    Encore félicitations pour cette très belle cartographie des nuages, sir! 😉

    Publié par Ashtray-Girl | avril 1, 2013, 10:27
    • Merci, ça me fait très plaisir. D’autant plus que l’article a vraiment été rédigé pour faciliter la compréhension de l’histoire à l’issue du premier visionnage. En effet, sans avoir lu le roman avant, le film peut sembler confus et sans intérêt alors qu’il est techniquement (scénario, narration, montage…) très ambitieux. Et ce serait trop bête de rester sur une première impression mitigée (à cause de l’apparente complexité de l’histoire) alors qu’il s’agit d’une œuvre extrêmement riche.

      Publié par Wolvy128 | avril 1, 2013, 10:41
      • C’est clair que se laisser rebuter par le mastodonte serait une erreur (un peu comme avec Matrix, à l’époque, où beaucoup ne pigeaient rien au concept de réalité altérée). Merci d’apporter ta goutte d’eau à l’océan en permettant l’accès simplifié à l’oeuvre 😉

        Publié par Ashtray-Girl | avril 2, 2013, 12:46
  5. Très bon article ! merci pour ton boulot c’est génial de pouvoir avec quelque chose de si complet et ça aide a pouvoir vraiment mettre en place les différents éléments qui passent d’une période a l’autre. J’avais pas remarquée que la tache de naissance n’était présente que sur les personnage ayant atteins ce stade de rébellion et de lutte c’est génial. Du coup je le passe a tout les gens qui l’ont vu et ont peut être raté des détails =)

    Publié par Gaki Niccals | avril 3, 2013, 12:16
    • Merci pour ces quelques mots, c’est très gentil de ta part ! Je suis content que l’article t’ait permis de mieux comprendre certains aspects de l’histoire car c’est précisément dans ce but qu’il a été rédigé. 😉

      Publié par Wolvy128 | avril 3, 2013, 3:24
  6. Merci pour cet article qui permet d’appréhender le film, notamment pour ceux qui voudraient aller plus loin dans l’analyse. Je l’ai vu il y a 3 jours et j’en suis encore tout retourné. Par la forme car effectivement, le montage, la mise en scène e la direction d’acteurs sont ambitieux mais aussi une grande réussite je pense mais surtout pour le fond. Il y a une telle richesse dans le message, qui est tellement positif ! Ces personnages qui luttent contre certains aspects de la société, qui ne représentent rien (ou « une goutte d’eau dans l’océan ») mais qui décident de laisser quelque chose derrière eux, un héritage. Cela peut paraître insignifiant (une oeuvre musicale que peu de monde écoute) et aller jusqu’à une révolution complète de la société mais quoi qu’il en soit, le message est bien là : toutes les actions que l’on peut faire va changer ou peut changer l’histoire, même si ce n’est que pour quelques personnes et tous les personnages y mettent leur âme au point de se sacrifier pour la plupart, ayant atteint ce but. On peut trouver pas mal de points communs de ce côté avec Matrix et le personnage de Neo : insignifiant au départ, il décide par lui-même qu’il peut changer le monde et il aura une foi dans toutes ses actions, ce qui le rendra ultrapuissant. Et là encore, Hugo Weaving représente l’obstacle à ce personnage, comme il l’est aussi tout au long de Cloud Atlas. A peine sorti du film, je voulais y retourner et je vais me plonger maintenant dans le livre, à la recherche du message ultra positif qu’il pourrait apporter … Encore bravo en tout cas pour l’article

    Publié par Pascal L. | avril 18, 2013, 7:22
    • Merci beaucoup, ça me fait très plaisir car j’ai vraiment écrit l’article dans le but de faciliter la compréhension générale du film. Pour le reste, je suis entièrement d’accord, le récit est extrêmement riche et les différents points que vous évoquez en témoignent.

      Publié par Wolvy128 | avril 18, 2013, 2:09
    • En vous lisant je viens d’un seul coup de comprendre le titre du film. Merci !

      Publié par Arkana | août 3, 2015, 11:50
  7. Merci pour ton éclairage sur ce film passionnant ! C’est bien trop rare de nos jours les films poussant à la réflexion et à l’interprétation, merci les Wachowski 🙂

    Publié par gwerp | avril 27, 2013, 5:16
  8. Super analyse et merci de remettre les pièces du puzzle dans l’ordre chronologique !
    Par contre j’ai une question qui reste sans réponse : Tom Hanks en 73 et en 2012…comment est-ce possible ? au mieux en 2012 il devrait avoir 39 ans … il fait un peu plus vieux.
    Dans le tableau cinéma blend , il manque : les personnages de Susan Sarandon, Keith Davis, Zhou Xun, et concernant Doona Bae en 1973, elle est la femme (mexicaine) dans l’atelier avec son (pauvre) petit chien…en 1936 Hugo Weaving est Tadeusz Kesselring. Bref, c’est tellement vaste

    Publié par Sandlac | avril 29, 2013, 12:51
    • Merci pour le compliment. Concernant ta question, le personnage joué par Tom Hanks dans les années 70 n’est pas le même que celui joué en 2012, donc la question de l’âge ne se pose pas. Sinon, effectivement, l’infographie de Cineblend n’est pas tout à fait complète mais j’ai tout de même souhaité la partager car cela peut aider à appréhender les personnages et leur trajectoire. 😉

      Publié par Wolvy128 | avril 29, 2013, 1:54
  9. Juste un petit commentaire, sauf erreur les  » méchants capitalistes  » sont des pétroliers qui vont laisser arriver une catastrophe nucléaire afin que justement on délaisse ce type d’activité pour revenir à ce qui fait leurs profits.
    Mais j’ai beaucoup aimé ton article…Tout est lié et tous les actes d’hier..ou ceux d’aujourd’hui peuvent provoquer de drôles de conséquences.
    Le bruissement d’aile d’un papillon en Asie peut déclencher une tempête aux antilles.
    Parfois, même si le combat semble inutile….il est nécessaire que des  » justes  » se lèvent..Faute de quoi…
    Relire Cyrano :  » Quelle Folie « …..Oui, mais quel Geste..!!!

    Publié par mapau80 | avril 30, 2013, 11:56
  10. merci ton analyse ma vraiment aidé je l’ai vu le 1mai et j’ai vraiment apprécié j’ai pas vu le temps passé j’ai pu assembler toutes les parties du puzzle juste l’époque de l’éditeur j’arrive pas à la mettre en relation car je pensais que l’ époque de la journaliste était la plus récente car tom hanks en couteau et épée ma fait croire que c’était à l’âge de pierre or c’est le futur le plus avancé avec ton analyse j’arrive à situer plus ou moins l’action de l’éditeur mais je crois que je dois le revoir pour remettre toutes les époques en place sincèrement tu assure grave dans ton analyse et tu a aidé beaucoup de cinéphiles enfin je te souhaite une bonne continuation

    Publié par medydz | Mai 3, 2013, 10:53
  11. un grand bravo pour ces explications extrêmement bien illustrées. j’ai abandonné le film au bout d’une 30aine de mn car j’étais perdue mais grâce à ton article rigoureux et pertinent je vais m’y remettre de ce pas de façon plus attentive.

    Publié par safia enjoylife | Mai 6, 2013, 6:18
    • Merci, je suis content de lire que tu vas t’y remettre car c’est aussi dans ce but-là que j’ai écrit l’article : donner envie à ceux qui étaient perdus de s’y replonger. 🙂

      Publié par Wolvy128 | Mai 6, 2013, 7:01
  12. Il semblerait qu’il y ait un autre lien qui relie les histoires entre entre elles, c’est la pierre précieuse bleue/verte que l’on retrouve à 8″20 et 31″55. je suis quasiment convaincu de l’avoir vue apparaitre dans les autres époques. Mais ayant vu le film hier, je ne vais pas le revoir aujourd’hui. Dans ces 2 histoires elle est sujette a convoitise et est porté par ceux qui ont la tache de naissance. Je te laisse visionner (encore) le film pour voir si c’est une hypothèse fondée ou pas 😉

    Publié par lorenzo | Mai 16, 2013, 4:12
    • Je ne vois pas vraiment de quelle pierre précieuse tu parles. C’est peut-être un lien dans le film mais en tout cas, ce dont je suis sûr, c’est que ça n’en est pas un dans le bouquin. 😉

      Publié par Wolvy128 | Mai 16, 2013, 6:54
      • Il sagit d’une petite pierre bleue qui sert de bouton sur le veston d’Adam Ewing (1849), ainsi que sur celui de Rufus Sixsmith (1931).
        On retrouvera cette pierre sur le collier que porte Zachry (2321), pierre qui manquera de lui trancher la gorge lors d’un combat.
        Il ne me semble pas l’avoir aperçu dans les autres époques, mais elle m’a peut-être échappée…

        Sinon, il me semble (mais je cherche peut-être des symboles là où il n’y en a pas) que le sommeil suivi d’une éventuelle mort est un thème récurent à travers les différentes époques…

        Publié par Gibson33 | juillet 12, 2014, 5:52
    • oui moi aussi cela m’a intrigué. J’ai eu l’impression qu’elle réservait un destin assez tragique a ceux qui la porte. Par exemple Adam Ewing l’a porte et est à l’agonie; c’est quand le médecin lui arrache la pierre que l’esclave affranchi le sauve. J’ai remarquer qu’elle apparaissait dans chaque histoire …
      Bizarre

      Publié par Marsu | janvier 3, 2014, 1:46
  13. Il parle de la petite pierre precieuse bleu il me semble l’avoir vue dans plusieur epoque aussi.. pourquoi je sait pas^^ sinon jai remarqué que les realisateur ont fait plusieurs petit clin d’oeuil a leur film matrix

    Publié par benjamin | Mai 17, 2013, 3:57
    • Les pierres précieuses sont effectivement transmises entre chaque récit, même si, dans le film, nous n’avons pas beaucoup d’informations sur le moyens de transmissions.
      Dans le premier récit, Adam possède un gilet dont les boutons sont faits de pierres précieuses bleues. Dans le 2 récit, Robert prend ce gilet à Rufus (au début du film). Robert donne ensuite ce gilet à son gardien d’immeuble. Pour les autres époques je ne me souviens plus comment ces pierres sont transmises (il faudrait que je revois le film). Mais au dernier récit on voit souvent Zachary qui manipule une pierre précieuse de même couleur qu’il porte autour du coup, qui lui a donc été transmise des récit précédants.
      Par contre je ne sais pas vraiment ce qu’elles symbolisent 😦

      Publié par chummylol | juin 21, 2013, 4:21
  14. Sinon je pense avoir compris le message de ce film..Chaque grand choix que nous faisons dans nos vie se repercute d’une facon ou d’une autre dans l’avenir?…bref pas vraiment compris ce film meme si j’ai aprecié

    Publié par benjamin | Mai 17, 2013, 4:07
  15. On pourrait réunir nos souvenirs cinématographiques pour établir la cartographie du cinéma cité dans Cloud Atlas …
    Le récit rappelle Intolérance de Griffith dans sa forme alternative montrant la permanence d’une idée généreuse à travers les siècles, Soleil Vert pour le recyclage de matière vivante, Blade Runner pour la ville asiatique du futur… et bien d’autres que nous pourrions prendre plaisir à nous remémorer ici.

    Publié par Antipodist | Mai 18, 2013, 11:44
  16. merci pour votre article
    j’aurais un autre regard car je comte bien le revoir
    un superbe film

    Publié par marcotte philippe | juillet 4, 2013, 10:12
  17. Alors là chapeau! cet article me plaît et m’a aidé car j’ai tenue du début à la fin en attachant les bouts, et ton analyse m’a aidé à faire un tout: nous pouvons avoir tous une « marque », nos vies sont faites de « récits », ce qui nous oblige finalement à « choisir un camp » (ce n’est jamais facile de faire des choix…) pour aller rejoindre « les goutes ». L’idée de la durée de l’amour est belle, on peut aimer quelqu’un même si l’être cher est dans l’au delà…

    Publié par LUNA | juillet 6, 2013, 1:18
    • Content que l’article ait pu t’aider à rassembler les pièces du puzzle car ce film est pour l’instant mon préféré de 2013. Un vrai bijou que je me réjouis de revoir en blu-ray dans quelques jours ! 🙂

      Publié par Wolvy128 | juillet 6, 2013, 3:59
  18. J’ai remarqué quelque chose qui irait bien avec l’idée du film qui est de dire que tout est lié. Est ce qu’il n’y aurait pas une sorte de boucle temporelle dans le film? Je pense cela car dans le récit 1, Adam Ewing rencontre sur la plage Henri Goose, celui-ci cherche des dents laissés par des ancêtres cannibales. Ces cannibales pourraient être les Kona du récit 6. Les 2 récits se passent dans l’océan pacifique et on retrouve des tatouages similaires sur les visages de certaines personnes dans ces 2 récits.
    Je ne dis pas que c’est la vérité absolu mais une interprétation possible. Qu’en pensez-vous?

    Publié par theo | juillet 16, 2013, 12:48
    • Je ne pense pas. Les deux époques sont séparées par plusieurs centaines d’années et sont à ce titre bien différentes. Dès lors, je ne vois pas pourquoi les restes cannibales de la première époque appartiendraient aux Kona qui n’apparaissent que dans la dernière époque. Il n’y a rien dans le film qui avance la possibilité d’une boucle temporelle et pour avoir lu le livre, il n’y a rien de tel non plus dedans.

      Publié par Wolvy128 | juillet 16, 2013, 1:22
    • Il est vrai que je me suis posé exactement la meme question !! Comment cela ce fait que en 1849 ils aient les memes tatouages que en 2321?? Et les dents ajoutent à la reflexion ! De toute manière je crois que l’ont ne saura jamais le tout vrai tout juste.. 🙂 Il y a trop de question qu’y reste sans réponse

      Publié par Sévrine Godaert | février 10, 2014, 10:08
    • Je pense plutôt qu’il s’agit d’une réflexion sur les grandes civilisations qui tombent en ruines, et qui finissent par engendrer ce que l’on pourrait appeler un « retour à l’état sauvage ».

      Je pense qu’ils veulent nous faire comprendre par là que l’Histoire n’est qu’un cycle qui se répète…

      Publié par Gibson33 | juillet 12, 2014, 6:00
  19. Très bon article, je n’étais pas certaine de mon interprétation mais elle est en définitive bonne! Très bon film en effet et on ne s’ennuie pas une seconde.

    Publié par Mathilde | juillet 16, 2013, 8:19
    • Je suis d’accord ! On peut parfois être dérouté par l’enchevêtrement des récits mais on ne s’ennuie pas une seconde. En tout cas, je suis ravi que l’article ait pu te permettre de confirmer ton interprétation.

      Publié par Wolvy128 | juillet 16, 2013, 8:41
  20. Franchement se film est un monument du cinéma mais grasse à cet article il l’est encore plus à mes yeux, les liens des personnages sont claires pour moi grâce à vous, merci.

    Publié par Clément perin | juillet 20, 2013, 12:10
  21. Merci pour cette super analyse , j’ai une petite remarque. Il manque des personnages comme l’esclave qu’on le voit aussi en an 2321

    Publié par cc | juillet 20, 2013, 9:07
    • Oui l’image illustrant la trajectoire des différents personnages au cours du temps n’est pas totalement complète mais elle donne tout de même un bon aperçu je trouve donc je voulais la partager. 😉

      Publié par Wolvy128 | juillet 21, 2013, 2:43
  22. Merci d’avoir donné de ton temps, pour cet article formidable. 🙂

    Publié par Nancy | juillet 26, 2013, 6:47
  23. les mercis sont comme des « je t’aime », ils ne sont jamais de trop, alors merci de cette analyse car se film fait partie desormais de mon top 10 comme l’effet papillion, les évadés… etc bref des films qui donne encore un peu d’espoir a l’étincelle d’humanité qui subsiste encore chez certains d’entre nous. MERCI
    Ps : desormais tu es dans mes favoris.

    Publié par Tom | juillet 27, 2013, 6:59
  24. Venant tous juste d’achever le film qui m’a attiré par curiosité, je viens de lire l’article. Une question demeure encore. N’y a t il pas également une forme de message contre le racisme?
    La première chose que j’ai finalement vue c’est qu’au départ, on voit des esclaves noirs et des blancs qui en font un « marché »
    A la fin du film, avant que Zachry ne monte dans le vaisseaux, on voit que les dieux ou éspèces supérieurs sont au contraire noirs et que les blancs semblent avoir régressé… (Sauvage/tribus hostiles etc)

    Au final du final, le couple formé est typé blanc/noir -> Message de paix, l’ultime combat du film ne serait pas seulement contre le capitalisme ou bien une oppression quelqu’onc mais contre le racisme?

    Dans cette optique, j’ai trouvé le film très beau et très juste. A revoir pour confirmer une hypothèse un peu farfelue mais qui pourrait s’avérer juste.

    La bande son est aussi sublime.

    Publié par Jimmy | juillet 30, 2013, 12:54
    • Le récit est tellement riche que je n’ai évidemment pas pu évoquer tous les thèmes exploités dans le film. L’article a simplement pour but de rendre l’histoire plus accessible en mettant en évidence les différents récits et en abordant les grandes questions dont elle traite. Maintenant je suis d’accord, il est clair que le thème du racisme fait partie intégrante de l’histoire. Que ce soit dans le traitement de l’esclavage ou dans l’évolution des mentalités au cours du temps. Je ne sais pas s’il faut y voir un quelconque message mais cela incite en tout cas à la réflexion.

      Publié par Wolvy128 | juillet 30, 2013, 3:22
  25. Petite question…je n’ai vu le film qu’une fois, mais il me semble qu’à la fin, les personnages ne sont plus sur la planète terre. Est-ce qu je me trompe?

    Publié par Kemar4 | juillet 31, 2013, 10:33
    • Non c’est exact, Zachry et Méronyme sont sur une autre planète.

      Publié par Wolvy128 | juillet 31, 2013, 11:23
    • Quelques années plus tard …
      A la fin où le dernier héros achève de raconter toute l’histoire, il montre du doigt la planète Terre aux enfants qui l’écoutent.
      Vous remarquerez qu’on distingue notre planète bleue à peu près comme on voit Mars d’ici bas, voire un peu mieux car la Terre est plus grosse que Mars. Vous remarquerez aussi que sa semble bien être la Lune au 2nd plan à gauche, bien plus grosse qu’on ne la voit nous d’ici sur Terre. Malheureusement je ne vois pas quelle planète pourrait être plus proche de la Lune que la Terre.
      Logiquement, si cette planète était située dans un autre système solaire, donc autour d’une autre étoile, la plus proche etant à plus de 4 années lumière, on ne la verrai absolument pas.
      Dans les deux cas, ce finish est impossible. Joli, mais impossible.

      Publié par dassoul | janvier 4, 2021, 5:01
  26. Merci pour cet article qui m’a permis de mieux comprendre le film, je pense le revoir une seconde fois afin de mieux comprendre maintenant avoir lu l’article..

    Publié par gregory | août 7, 2013, 12:22
  27. Merci pour cette description du film qui m’a permis de le voir différemment.
    Je rajoute d’autre lien des différentes époques.

    La musique conçus pas Robert Frobisher dans le récit 2 et écouter dans le recit 3 par Luisa Rey chez un disquaire, celle-ci connait la musique sans pour autant l’avoir entendu car peux d’exemplaire existe

    Le bouton vert et vu pour la première foi sur les vêtements de Adam Ewing lorsque Henry Goose cherche à le « soigner » et lui dit sa maladie) recit 1 puis on retrouve se bouton dans le recit 6 après que Zachry ai laissé ses amis mourir

    Publié par Florian Lidouren | août 16, 2013, 10:16
    • De rien ! Si l’article a pu vous aider à mieux appréhender le film, mon objectif est atteint. Je me suis limité aux grands axes mais il y a effectivement toute une série de liens entre les époques, comme les deux que vous signalez. 😉

      Publié par Wolvy128 | août 16, 2013, 2:52
  28. Avez-vous remarqué le collier que portait Zachri avec un bouton bleu? Ne serait-ce pas un des boutons que le vilain Docteur Goose avait enlevé du gilet de Adam Ewing quand il l’empoisonnait?

    Publié par Doba13 | août 23, 2013, 7:21
  29. Franchement bravo, c’est bien écrit, clair, concis et compréhensible. Ce qui est génial avec ce film c’est qu’on peut aller encore tellement plus loin dans l’analyse. Moi j’y ai vu énormément de Liebniz par exemple !
    Bref c’est à revoir des centaines de fois, tellement ce film est captivant et intense. C’est le genre de film avant-gardiste qui ne plairait que dans une dizaine d’années malheureusement !
    Encore merci, j’ai pu découvrir de nouvelles choses sur ce chef d’oeuvre !

    Publié par Wapu McFly | août 23, 2013, 11:10
    • Merci pour le compliment, ça me fait vraiment très plaisir. D’autant plus que je suis d’accord avec vous, ce film sera peut-être apprécié à sa juste valeur seulement dans une dizaine d’années. Je n’ai fait qu’aborder les axes principaux du récit mais il est clair que l’analyse peut encore aller plus loin. 🙂

      Publié par Wolvy128 | août 24, 2013, 3:25
  30. Merci pour cet article maintenant c’est plus clair!! Quel film!! J’ai hâte de le revisionner encore et encore…

    Publié par Aka34 | août 29, 2013, 11:46
  31. Je pense que le 451 de Somni-451 est un clin d’oeil au roman de science-fiction dystopique de Ray Bradbury publié en 1953 « Fahrenheit 451 ».

    Publié par Loïs | septembre 7, 2013, 2:57
  32. C est plus qu un message, c est une sonnette d alarme, nous sommes déjàs les esclaves des  » sang pur » , nous sommes les consommateurs et mangeons déjà des reproductions alimentaires industriels pour l économie et le pouvoir des ceux qui finiront par détruire le monde si nous ne faisons rien..on nous aveugle avec des produits et des artifices pour agrandir leur compte en banque sans sans regarder les conséquences , fin bref c est déjà peut être trop tard, et planez pas personne viendra nous emmener dans une autre planète! ;/)

    Publié par Prada | septembre 8, 2013, 3:36
    • Il y a peut-être effectivement un parallèle à faire avec notre société de consommation actuelle mais le constat est loin d’être aussi alarmant selon moi. Je préfère d’ailleurs plutôt retenir du film (et du livre) les nombreux messages d’espoir qui sont délivrés.

      Publié par Wolvy128 | septembre 8, 2013, 3:57
  33. Merci BEAUCOUP ! Je n’avais absolument rien compris et grâce à ces explications tout est enregistré. Je vais donc le re-regarder et se sera plus clair encore merci 🙂 !

    Publié par Lisa Grama | septembre 14, 2013, 8:39
  34. Il en manque des tas dans l’infographie!! Et le personnage de James d’Arcy est le même en 1936 ET en 1975!!
    Sans quoi, si j’ai bien compris, les acteurs jouent différents personnages, mais bien une seule âme chacun, et la « comète » n’est que la marque qu’ont ceux qui se battent pour une noble cause…OK. Cependant, si on part du principe que l’âme se réincarne à la mort d’une personne et la naissance d’une autre, il y a quelques paradoxes si on tient compte de l’âge des acteurs, il y a quelques incohérences…mais bon c’est du cinéma^^.

    En tout cas merci de ton analyse, t’as remis mes neurones en ordres 🙂

    Publié par LOLOPERFECT | septembre 18, 2013, 1:54
    • Pas de quoi ! Si mon interprétation a pu t’aider d’une quelconque façon à y voir plus clair, j’en suis ravi. 😉

      Par ailleurs, ce que tu dis n’est pas faux mais il faut préciser que ce principe de réincarnation n’est pas aussi appuyé dans le bouquin étant donné que chaque personnage est vraiment distinct. Il n’y a donc pas de paradoxes particuliers dans l’œuvre originale. Simplement, pour le film, je suppose que les réalisateurs ont jugé nécessaire d’insister davantage sur cette idée de façon à ce que les spectateurs perçoivent bien le lien entre nos actions et leurs conséquences dans le futur. C’est pourquoi ils ont décidé de faire jouer plusieurs personnages à un même acteur.

      Publié par Wolvy128 | septembre 18, 2013, 2:17
  35. Tout d’abord, merci pour le décorticage…
    Sinon, pour moi, ce superbe film me rappelle un peu l’Armée des Douze Singes. Film qui demande également à être vu plusieurs fois.
    Et le cote sombre de notre destinée y est aussi présent. Quelque soient les ages, il existe toujours des êtres mauvais opposes aux bonnes personnes, tout cela sur un fond de fin du monde…
    En tout cas, le genre de film qui pousse à réfléchir… J’adore !!

    Publié par Magis | octobre 21, 2013, 1:40
  36. Très bonne analyse, ça ma vraiment aidé. Mais il y a un point du film (qui n’est certainement pas important) qui n’est pas cité dans l’analyse. Au tout début de l’histoire Luisa Rey ( de race noire) était l’esclave qui faisait parti
    d’une tribu primitive elle et comme tout les autres esclaves avaient des tatouages sur le visage par contre Tom Hanks ( de race blanche) était la personne civilisé comme tout les autres blancs de cette parti de l’histoire.

    Mais a la fin ces le contraire Tom Hanks et comme tout les autres blancs sont devenus « sauvages » font parti d’une tribu primitive et ont les même tatouages que ceux des esclaves au début de l’histoire. Luisa Rey et plus civilisé et fait parti d’un peuple très avancé. Bon voila j’espère que vous aurez compris ou je veux en venir.

    Publié par Sentenza | octobre 31, 2013, 7:47
  37. Depuis Avatar, je n’avais pas vu un tel jaillissement d’imagination, de transport vers des mondes autres, avec un enracinement dans le présent qui rend les transports vers le passé et le futur plus accessibles.J’ai adoré les 6 mondes 1970/2013/1880/2100/2300/1930 (étant triste que l’amant arrive, mais que le compositeur ne renonce pas à sa quête d’idéal absolu; sauf que c’est peut-être de ce chagrin que naît la nécessité pour l’étudiant devenu chercheur, de déclencher la déclaration de la vérité, avec l’aide du courage de la journaliste). Quand elle tombe à l’eau on tombe avec elle. Des critiques (comme avatar) dise que le message est creux. Il permet à mon avis de rire, pleurer, espérer, rêver,croire, douter, s’engager, déconner, se tromper, être cruel et sanguinaire, se dépasser… la vie. Si Somni et Hae-Joo Chang avait donner naissance à un enfant,ce serait Dieu. Mais les petits enfants de grandpa et grandma, sont humains et c’est déjà cela.

    Publié par Eudes | novembre 17, 2013, 1:01
    • Plutôt d’accord avec votre ressenti sauf que pour moi, le film n’a rien de comparable avec Avatar. Ce dernier était un film un peu révolutionnaire sur la forme mais dont le fond était ultra classique et n’évitait pas certains défauts. Alors qu’ici le long-métrage est fabuleux autant sur la forme que sur le fond grâce notamment à un scénario assez fabuleux qui véhicule énormément d’émotions et qui suscite immédiatement pas mal de réflexions.

      Publié par Wolvy128 | novembre 17, 2013, 2:58
  38. Merci pour ces explications limpides qui donnent envie de revoir le film afin d’en mieux voir toutes les subtilités. Sans avoir lu le livre, j’ai été un peu déroutée au début et ai passé du temps à essayer de comprendre le lien entre les époques et de voir si les personnages qui sont joués par le même acteur avaient un lien entre eux. C’est beaucoup plus clair grâce à toi.

    Publié par Blue pacific | janvier 4, 2014, 8:44
  39. Très bon article, merci !

    Publié par Occhietti Rogerio | janvier 10, 2014, 10:23
  40. Je viens de parcourir chaque commentaire ! Tout d’abord merci pour cet article éclairant!
    J’ai bien compris que tu as cité les liens élémentaire entre chaque histoire de ce film et que tout conté me semble impossible mais je tiens a en ajouté un de plus! Lorsque Vyvyan Ayrs rêve de cet mélodie que robert est en train de composer en 1936, et qu’il demandent a robert justement de la copier, pensant qu’il l’a inventé lui-même, il lui raconte son rêve et dit qu’elle passe dans un bar ou toutes les serveuses ont le même visage !? Ne serait ce pas un clin d’œil au bar papasong de sonmi en 2144? Je pense que l’on aura jamais la réponse 😦 je trouve dommage que j’ai trop de question sans réponse.. Je sais que ce ne sont pas les questions primordiales du film puisque elles ne sont pas liés a la réflexion mais c’était quoi la chute? Ils ne précisent rien sur les collonies extra terrestre, pourquoi les prescients se meurent sur terre et doivent changer de planète? J’en ai plein d’autre comme ça 🙂 je suis consciente que tu ne saura pas me répondre mais c’est ma façon a moi de laisser un petit coup de gueule. Mais le film est splendide je l’ai déjà vu deux fois et je suis certaine que ce ne sera pas la dernière.
    Merci

    Publié par Sévrine Godaert | février 10, 2014, 10:43
    • Tu as tout à fait raison pour le clin d’œil ! Il me semblait assez évident donc je ne l’ai pas mentionné mais c’est correct. J’ai vraiment essayé de faciliter la compréhension générale du film avec cet article, donc je laisse volontairement tombé certains détails. Du coup, il y a évidemment encore plein de choses à dire si on veut aller plus loin dans la réflexion.

      Maintenant, si tu veux avoir des réponses qui ne sont pas forcément facilement perceptibles dans le film, je t’encourage à lire le bouquin qui t’aidera beaucoup et qui te donnera certainement envie de revoir le film avec un autre regard. 😉

      Publié par Wolvy128 | février 10, 2014, 2:44
    • Les prescients se meurent surement à cause des radiations causées par les divers accidents de centrales nucléaires et leurs déchets enfouis depuis des générations… C’est juste une supposition, hein =)
      Mais ca me parait valable dans le sens où l’ancêtre de Méronyme (Luisa Rey) enquêtait sur la rapport d’une centrale nucléaire et de ses éventuels dangers…

      Décidément, ce magnifique film me fera réfléchir sur beaucoup de choses ^__^

      Et qu’est-ce que ça fait du bien! C’est si rare de nos jours!

      Publié par Gibson33 | juillet 12, 2014, 6:22
  41. Je n’avais pas remarqué que certains personnages évoluaient négativement tiens ! Sinon, j’ai adoré ce film dès mon premier visionnage. Je n’avais certes pas tout compris, mais ça me parlait énormément en revanche. Notamment cette lutte permanente contre l’oppression, plus spécificiquement l’exploitation de l’homme par l’homme. D’ailleurs tu n’as pas relevé (dans l’article du moins) que le cannibalisme était un des sujets principaux du film. Au propre ou au figuré, selon l’époque.

    Publié par Sébastien | avril 28, 2014, 3:53
    • Vu la richesse du récit, il est presque impossible d’évoquer toutes les thématiques abordées dans un seul et même article. D’autant plus que pour le coup, j’ai vraiment essayé de me limiter aux explications élémentaires qui permettraient à chacun de (re)voir le film sans se sentir totalement perdu. Mais je suis d’accord, le cannibalisme est un sujet important du film. 😉

      Publié par Wolvy128 | avril 28, 2014, 4:57
  42. Richesse est bien le mot qui qualifie ce film. Le genre de récit qui pousse l’exigence et l’attente à l’extrême : comment se farcir encore la moindre daube hollywoodienne quand on a Cloud Atlas en tête ? D’ailleurs, je ne regarde plus que des films indépendants depuis un moment… Ils ne sont certes pas de la trempe de Cloud Atlas, mais ça m’aère l’esprit. Ce que je trouve dommage, c’est de voir le nombre de commentaires sur le net qui démolissent le film, juste parce que beaucoup n’ont pas tout compris. Ne pas tout comprendre ou savoir ne devrait pas être l’ultime critère. A-t-on besoin de comprendre une mélodie pour l’aimer ? D’autant plus quand le cerveau est de plus en plus formaté à un type de film, un seul type de récit. Je m’en rends compte chaque fois que je regarde un film non hollywoodien « tiens, c’est curieux que ça se passe comme ça, d’habitude c’est différent ».

    Publié par Sébastien | avril 28, 2014, 5:14
    • Totalement d’accord avec toi ! C’est sûr que ce n’est pas forcément un film très accessible à première vue mais si on s’implique un minimum dans le récit, on prend une véritable claque. Et même si on ne comprend pas tout au premier visionnage, ça n’empêche absolument pas d’apprécier le spectacle. Je prends toujours l’exemple de Mulholland Drive qui est difficilement compréhensible la première fois et qui véhicule pourtant une multitude d’émotions qui font qu’on est embarqué dans l’histoire sans nécessairement la comprendre parfaitement. Malheureusement, la plupart des gens qui vont au ciné ne recherchent que du divertissement j’ai l’impression, et ce genre de film a donc du mal à exister. En effet, malgré son énorme casting, Cloud Atlas est sorti en Belgique 6 mois après sa sortie US et l’exploitation en salle a été très courte. Pareil pour les plus petits films indépendants qui n’ont bien souvent même pas droit à une sortie en salle, ou dans de très petits cinémas. C’est dommage car, à titre personnel, c’est un cinéma que j’aime beaucoup de par la liberté qui le caractérise. Il ne cherche pas à séduire les masses mais à raconter une histoire authentique et touchante. Après, comme tout le monde, j’adore aussi un bon blockbuster de temps en temps, mais un peu plus de diversité ne ferait pas de mal. Même si je doute fortement que ça évolue dans ce sens dans les prochaines années.

      Publié par Wolvy128 | avril 28, 2014, 5:29
  43. J ai adoré cet article vraiment. Effectivement, une fois qu on a saisi le fonctionnement des époques ca va assez vite. Seulement, j aimerais mettre en avant deux choses :
    – la graphique qui n’est pas de votre fait, est pour moi a prendre avec des pincettes. Hugh Grant n a pour moi jamais été neutre mais clairement néfaste ; on ne peut pas vouloir faire exploser une centrale nucléaire, eliminer les témoins et être neutre. En revanche pour moi Le Vieux Georgie n’est pas clairement néfaste ; c’est l incarnation d une conscience torturé qui en soit, n’est qu’une information ; libre a toi de choisir. Mauvais neutre…question d interprétation personnelle je pense.
    – Il y a un élément qui m a taraudé tout le film et qui m a clairement sauté aux yeux vers la fin. Les boutons du veston de Frobisher ; c’est Ewing qui le possède en premier, ensuitr Frobisher, puis dans une même époque, son concierge interprété par Tom Hanks et pour finir Zachry en pendentif. Je m attarderais plus au second visionage mais ce n’est pas là par hasard a mon sens ^^

    Publié par Nëlenia | avril 30, 2014, 3:14
    • Merci pour le compliment, c’est toujours agréable ! 😉

      Effectivement, le graphique n’est pas de mon fait mais j’ai tout de même souhaité le joindre à l’article car je trouve qu’il peut susciter une réflexion intéressante autour des différentes trajectoires. Après, je suis d’accord, il est évident que l’interprétation du bon ou du mauvais côté d’un personnage est très personnelle. Concernant le deuxième point, il y a bien des éléments que l’on retrouve dans plusieurs époques. Certains sont directement issus de l’œuvre originale alors que d’autres sont mis en avant par les réalisateurs. Je pense que c’est un bon moyen pour eux de montrer l’importance des liens entre les protagonistes au cours du temps. Et là encore, c’est le genre d’élément qui peut pousser à revoir le film.

      Publié par Wolvy128 | avril 30, 2014, 4:00
  44. Merci beaucoup pour votre article, il m’a permit d’avoir un nouveau point de vue sur ce film.
    Je dois aussi vous dire que je pense que ce film pourrait être traité dans les études philosophique sur notre existence en ce monde. Âgé de 16 ans, c’est une nouvelle vision de la vie qui maintenant s’offre à moi, et votre article apporte beaucoup d’informations pour mieux interpréter ce film et ainsi l’apprecier tel que ses réalisateurs l’ont espéré.
    Alors encore un grand merci pour cet article magnifique.

    Publié par Alktime | juillet 18, 2014, 12:00
    • De rien ! Si l’article a pu vous permettre de voir le film différemment et d’engager une certaine réflexion sur les thématiques exploitées, mon objectif est pleinement atteint. Ce serait effectivement dommage de rejeter un récit aussi riche sous prétexte que l’histoire est relativement difficile à appréhender au premier visionnage.

      Publié par Wolvy128 | juillet 18, 2014, 12:22
  45. J’ai adoré ce film, avait presque réussi à comprendre le lien qui liait ces histoires, mais j’avais émis un très gros doute. Merci d’avoir confirmé ce que je pensais et pour l’interprétation que vous en avez fait. Le lien qui uni chacune des six histoires est très flou et complexe et il faut réellement prêter une très grande attention au détail.

    J’avais saisi quasiment tous les liens SAUF entre Luisa et Thimothy et mal saisi celui qui liait l’histoire de Sixsmith et avec celle de Luisa et c’est cela qui m’a mit dans le doute.

    Vous avez soulevez d’autre point qui m’ont également interpellé. Je n’avais pas reconnu certains acteurs d’une époque à une autre, ce qui ne m’a pas permis de voir l’évolution de tous les personnages au fil des époques (sauf Tom Hanks et Hugo Weaving).

    Merci à vous pour cet article très intéressant qui m’a permit de bien comprendre le film dans tout son ensemble et de confirmer ce que je pensais du lien qui unit toutes les histoires.

    Publié par Amauera | juillet 27, 2014, 12:03
    • De rien ! Et merci à vous pour votre retour sur l’article, c’est pour ce genre de réaction que je prends la peine de proposer ce type de contenu. Bien sûr, l’interprétation n’est pas complète et certains éléments sont encore à découvrir mais cela permet au moins de revoir le film avec un autre regard.

      Publié par Wolvy128 | juillet 27, 2014, 2:32
      • Je pense que je vais de nouveau le regarder avec mon mari. Il l’avait regardé une première fois, la seconde avec moi (là il a mieux comprit le lien) et maintenant on va le regardé de nouveau avec les éléments de votre analyse.

        Publié par Amauera | juillet 27, 2014, 3:29
        • Oui je vous y encourage car c’est vraiment un film qui mérite plusieurs visionnages selon moi. Personnellement, je l’ai vu 2 fois avant de rédiger l’article, et une troisième quelques mois plus tard quand il est sorti en Blu-ray. 🙂

          Publié par Wolvy128 | juillet 27, 2014, 4:02
  46. Et moi qui coyais que la période post apocalyptique était le premier récit dans le temps mdr, merci pour tous ces éclairements qui permettent de tout remettre dans l’ordre, car avec toutes ces informations au premier visionnage c’est complexe de tout cerner.

    Publié par And_One | août 6, 2014, 11:28
    • Oui c’est très difficile à appréhender au premier visionnage. Même en ayant lu le livre au préalable, j’ai eu un peu de mal la première fois, c’est dire la complexité de l’œuvre.

      Publié par Wolvy128 | août 6, 2014, 11:37
      • Oui, comme vous l’avez déjà préciser il faut sûrement le voir plusieurs fois avant de comprendre et d’apprécier la cohérence entre les récits. Mais votre article permet de faciliter les choses, et avec du recul on se dis que ce film est aussi une réflexion philosophie sur les conditions de l’homme.

        Publié par And_One | août 8, 2014, 3:36
  47. Merci de votre éclairage , moi je l’ai vu 4 ou 5 fois en me focalisant plus particulièrement sur telle ou telle intrigue et à chaque fois cela a été un réel plaisir doublé d’une nouvelle découverte . J’apprécie le doublage de la version française avec l’effort de langage de l’univers de Zacchari qui est très riche en fait. Les mêmes répliques aux époques différentes font également le lien de ce film magistral. Les acteurs se sont à mon sens investis à fond et pourtant je conçois la difficulté à habiter chacun de leur personnage, énorme performance ! De plus la musique porte les époques avec délicatesse ou envolée et je l’ai beaucoup appréciée également. Je comprends mal que le film n’ai pas reçu la critique qu’il méritait aux States….je souhaite une belle carrière vidéo à Cloud Atlas !

    Publié par Barles Sylvie | août 14, 2014, 9:52
    • Même en Europe il n’a pas reçu un accueil critique forcément fabuleux… Et j’ai aussi du mal à comprendre pourquoi quand je vois la richesse et l’ambition du film. Comme vous le dites, c’est bien interprété, la musique est sublime et l’histoire dans sa globalité est splendide. Personnellement, à chaque nouveau visionnage, je suis épaté par le montage qui parvient magnifiquement à jongler avec les différentes époques. Du grand art !

      Publié par Wolvy128 | août 14, 2014, 2:27
  48. Dommage que le schéma ne soit pas complet, pourquoi manque-t-il le personnage de Frobisher et toutes ses réincarnations (le disquaire, etc.) ? Et puis Cavendish est présent dans le sixième scénario, et on ne voit pas dans le schéma, et j’en passe ! Sinon, excellente analyse que j’approuve, et qui aide à comprendre, ainsi que les nombreux commentaires qui apportent des petites réponses et autres interrogations. Je me demande si je ne devrais pas lire le livre

    Publié par ka0nashi | janvier 6, 2015, 1:15
    • Le schéma n’est pas de moi, et il est effectivement incomplet, mais je trouvais néanmoins intéressant de le partager pour illustrer le principe de réincarnation des personnages par le biais des différentes trajectoires au cours du temps. Merci pour le compliment sur l’article sinon, le but était en effet de rendre le film plus accessible et d’aider à le comprendre en dégageant certains éléments importants de l’histoire.

      Publié par Wolvy128 | janvier 6, 2015, 3:19
      • oui, je l’avais vu sur d’autres sites US notamment, et je n’ai jamais réussi à trouver le schéma complet. A la fin du film, on voit bien quel acteur a joué quel(s) rôle(s), et ce film est de loin la plus belle réalisation en tant que maquillage des acteurs. Je croyais que les personnages asiatiques étaient de vraies personnes, tout comme Tilda !

        Publié par ka0nashi | janvier 6, 2015, 3:48
        • Je trouve aussi les maquillages assez bluffants et j’ai été surpris au moment de la sortie du film que cet aspect soit autant décrié.

          Publié par Wolvy128 | janvier 6, 2015, 4:09
  49. Merci pour ces informations, je viens de terminer le film et j’ai bien senti que des informations manquaient à ma compréhension. Ton article est très bien écrit et j’en apprécie encore plus le film grâce à ça.

    Publié par Emeline | juillet 12, 2015, 6:11
  50. Quelque chose de très important à mon avis, une sorte de structure en boucle, en plus des histoires qui se suivent dans la première histoire un des personnages (le docteur il me semble) trouve des dents, et parlent des cannibales qui habitaient l’ile, ce qui fait penser à la dernière histoire.

    Publié par Proutina | septembre 25, 2015, 9:19
  51. Excellente interprétation! J’adore ce film et j’ai justement senti une compulsion à le visionner à nouveau ce soir! Probablement parce que je sens que ma vie est reliés à celles d’autres époques et que mon intuition tente de m’envoyer un message par le biais de ce film!

    Publié par Martin | décembre 27, 2015, 3:50
  52. J’ai adoré votre analyse. Très claire et cohérente. Bravo et merci pour cet article! J’ai revu le film hier pour la deuxième fois (la première fois à sa sortie en salle) et en effet, ce film mérite vraiment qu’on le visionne à plusieurs reprises !

    Publié par De Gregorio | février 22, 2016, 8:09
  53. J’ai adoré ce film, il m’a transcendé, j’en suis encore toute bouleversée. Il soulève tellement de questionnement au delà des histoires du film qui n’en sont qu’une!

    Je me posais déjà bcp de questions sur le sens de la vie, celui la mort, la réincarnation, la physique quantique, les religions, tous les dogmes, tous les paradigmes, la quête du tjrs plus, l’exploitation, l’asservissement, le profit et j’en passe….

    L’impact que chacune de nos paroles et chacun de nos actes produisent un effet sur les autres puis en découlement une conséquence, que l’amour et la haine sont l’un l’extrémité de l’autre, et que selon où nous plaçons notre curseur sur cette échelle, les effets sont soit constructif soit destructeur. Apprenons de ce film et appliquons au quotidien ce qu’il nous enseigne dans cette période troublée que nous vivons! L’amour, la compassion, l’altruisme, la bienveillance, le courage, l’honnêteté, le respect sont nos seuls armes et nos solutions!

    Merci pour cette article

    Publié par Marie | avril 4, 2016, 7:40
    • Bonsoir Marie. Le film est effectivement d’une richesse folle. Pour qui aime réfléchir sur tout un tas de thématiques, c’est un vrai régal. Surtout que cette dimension réflexive n’altère en rien l’intrigue générale, au contraire, elle la renforce. Quoi qu’il en soit, merci de vous être arrêté ici quelques instants pour livrer votre ressenti !

      Publié par Wolvy128 | avril 4, 2016, 8:30
  54. Bonjour !

    J’ai bien aimé le concept global de ce film, même si chaque histoire considérée séparément n’est pas exceptionnelle.
    Merci pour votre analyse éclairante et synthétique.
    Il reste quand même des questions en suspens.
    Pourquoi Ben Whishaw ne joue t-il (à ma connaissance) qu’un seul rôle ?
    Et par ailleurs dans le résumé des inrocks, repris sur la pochette de mon DVD, la phrase : « Un tueur devient héros » m’a posé problème. De quel tueur s’agit-il ? Le seul véritable tueur de l’histoire est joué par l’acteur Hugo Weaving, qui ne devient un héros à aucun moment, et le personnage de Ben Whishaw est plutôt un assassin (presque) accidentel qu’un tueur …

    Publié par Alain | avril 19, 2017, 12:44
  55. ici 2021 content d’avoir rencontré d’autres enthousiastes de ce film ! je pense aussi à la boucle temporelle ou temps non linéaire bien que ca ne soit pas dans le livre (d’après ce que j’ai compris de ce dernier à travers les commentaires ne l’aillant pas lu) . merci pour l’article et les commentaires !

    Publié par louis b | Mai 23, 2021, 10:14
  56. Merci pour cet article!

    Pour ma part je rajouterai une 7ème histoire.

    D’un point de vue structure scénaristique, inter-agissant entre elles, avec leurs développement et transformation, chacune de ces 6 histoires se comportent en fait comme un personnage d’une histoire plus large sur une thématique super interessante et qui nous lient tous, faisans une analogie entre le karma et la création.

    Ou on peut également voir des analogies avec le storytelling et les traumatismes culturel qui sont souvent bien plus puissant que la génétique dans le comportement des gens.

    Publié par Alex. | novembre 22, 2023, 11:40

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